Le conflit démarre sur des éléments thermographiques probants
Votre client vous apporte des éléments thermographiques ? Il met en cause certains détails de la réalisation ou de la rénovation, du point de vue de la performance énergétique. Voilà qui va devenir commun.
Au risque de vous déplaire, il est fort probable que ses éléments soient démonstratifs de réels problèmes. A ce stade, nous ne parlons pas de montant de préjudice (qui se chiffre en surconsommation annuelle et en évaluation de l'inconfort) et nous n'entrons pas dans l'aspect juridique. Le premier préjudice que supporte votre client est que vous n'avez assurément pas exécuté l'intégralité des détails du chantier conformément à la description des travaux ou aux règles de l'art, vous n'avez pas eu l'oeil sur tout lors de la mise en oeuvre, ou vous avez des habitudes qui réduisent la performance énergétique - "mais on a toujours fait comme ça !" Vous êtes poussé au pied du mur par une technique - la thermographie - qui met en évidence nombre de défauts, et vous ne connaissez pas cette technique "miracle" et dérangeante. La thermographie ? Adoptez-la ou subissez-la. C'est le sens de l'histoire. Ce n'est pas une mode ; elle a enfin pu déboucher dans l'appplication du bâtiment en France par un contexte planétaire incitatif, par la modification des états d'esprit et par les progès technologiques des caméras thermiques ; mais il y a longtemps qu'on la connaît, qu'elle est utilisée ailleurs et qu'elle rend des services inestimables.
Faites un dossier clair : rapport de diagnostic thermographique ou d'observations thermographiques (avec les indications complètes sur l'opérateur, son pédigree, sa caméra (mais sachez que le certificat d'étalonnage de la caméra n'a presqu'aucun intérêt - ceci pour contredire clairement les affirmations commerciales de certains sites), le jour et l'heure, les conditions météo... Attention, ce n'est pas parce qu'un particulier (non thermographe) loue une caméra, que les observations qu'il réalise avec cette caméra ne seraient pas à prendre en compte. N'en rajoutez pas, collaborez activement et apprenez. Votre client est certainement allé au plus évident (non contestable) ; un Thermographe Inscrit au Tableau vous sortirait peut-être une liste plus conséquente de défauts : corrigez votre chantier. Voilà qui coûte cher ? C'est pour vous une formation qui a un prix. Après correction, allez donc suivre un petit stage de thermographie... dans un centre qui connaît le sujet, nous en parlons au chapitre "se former en thermographie"...
Vous n'êtes pas d'accord ? Consultez-nous avec votre dossier clair. [ Et surtout évitez les organismes d'amateurs qui polluent internet (voir l'exemple édifiant sur le Forum de la Thermographie, ici). ] C'est gratuit, jusqu'à un certain point, celui de l'entente amiable et tant qu'on en reste aux échanges par téléphones et courriels. Au delà, sachez que, sauf cas de mauvaise foi ou de documents inexploitables ou non probants, nous prendrons certainement partie pour le particulier, lui conseillerons de faire appel à un Thermographe Inscrit au Tableau (si ça n'a pas été le cas au préalable) et, en bout de piste, nous irons jusqu'à l'aider dans sa démarche en justice pour que vous corrigiez les détails préjudiciables.
Les éléments thermographiques sont inexploitables ou non probants
Il peut arriver que les prises de vue thermogaphiques soient inexploitables ou non probantes ; les raisons peuvent en être multiples.
Nous vous indiquerons les raisons probables. Cette situation est moins courante.
Ceci ne clôture pas nécessairement le dossier pour votre client.
Le juge de paix (au sens commun) est de faire appel, de votre côté, à un Thermographe Inscrit au Tableau.