La thermographie comme technique de masse
L'habitat neuf dispose d'une réglementation thermique mais représente une très faible proportion des habitations. L'habitat existant, bien qu'il dispose également d'une réglementation pour la rénovation la RTex, réglementation non appliquée puisque non contrôlée, concentre donc l'essentiel des efforts d'économie à réaliser. Il convient de développer des moyens "de masse" pour un diagnostic rapide (mais partiel et non abouti) et pour la sensibilisation des populations, afin d'inciter à la diminution de la consommation énergétique pour le chauffage des bâtiments.
On se demande par quelle série de bâtiments commencer, et qu'y faire en priorité ? La thermographie peut aider au choix et aux décisions en rénovation ciblée.
Nous appelons thermographie comparative, la thermographie menée à grande échelle, surtout en aérien, comme c'est la mode actuelle, afin de toucher l'ensemble d'une population. Les actions systématiques au sol sont également dans cette catégorie où l'on cherchera à conclure sur des classes d'habitats où intervenir en priorité, dans une politique d'incitation à la rénovation progressive.
Au-delà de l'action systématique de masse, plus ponctuellement mais de façon qui va assurément se généraliser, la réception des travaux, en neuf comme en rénovation, sera fortement aidée par la thermographie ; elle va s'y révèler excellente et indispensable, elle y sera imposée dès lors que l'on aura avancé sur la formalisation de l'application et que les donneurs d'ordre auront évacué de leurs consultations les diseurs de bonne aventure, se prétendant experts du bâtiment, tellement douteux qu'ils font douter de la technique et ralentissent l'évolution.